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linka
Description du blog :
Espace consacré aux dimensions du chronotope dans la littérature et la culture africaine.
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
15.10.2009
Dernière mise à jour :
10.04.2013

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Colloques et séminaires

La vie de nuit / Les villes de nuit

Publié le 15/02/2013 à 16:37 par linka Tags : vie monde histoire création société nature mode nuit littérature cadre voyage pensée

 

La vie de nuit / Les villes de nuit

 

Appel à contribution

 

Information publiée le jeudi 14 février 2013 par Perrine Coudurier

(source : Julien Walterscheid-Finlay)



Date limite : 15 mars 2013



JOURNÉE D'ÉTUDE - LA VIE DE NUIT / LES VILLES DE NUIT

UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL, 10 avril 2013

 

 

La présente journée d'étude, sous l'égide du Département de littérature comparée de l'Université de Montréal, a pour objectif de permettre à des jeunes chercheurs désireux  d'exposer leurs travaux sur la question, de se rencontrer, d'échanger et d'élaborer une  pensée commune autour de ces trois thèmes, sous toutes leurs formes et leurs sens : la  ville, la nuit, la migration. Ces résultats collectifs serviront de fondations à un colloque universitaire en 2014 avec une possible publication, permettant ainsi aux participants de  s'engager dans un projet à long terme.

Problématique

Peut-on concevoir une écologie culturelle de la nuit ? Il s'agit ici de considérer la nuit non plus comme un temps, mais comme un lieu, avec ses règles, ses codes, ses langages dont les fgurations dans de nombreuses disciplines artistiques traduisent des existences particulières et singulières, qui méritent dès lors qu'on s'y intéresse. Avec l’avènement de l'éclairage urbain, on observe une perte défnitive de la nature. Nous sommes entrés dans une ère hyperlumineuse qui conditionne l'humain dans une vie toujours éclairée. Pourtant, des zones d'ombres se créent : échappatoires et cachettes qui permettent à certains de sortir du monde connu, du monde visible. Dans un même  temps, les villes modernes cherchent à réinvestir cet espace et ce temps par des politiques actives et permissives, par la promotion de festivals, d'une tolérance aux établissements nocturnes ou encore de nouvelles installations lumineuses qui ne sont plus forcément utiles mais esthétiques. Pensons par exemple aux nouveaux éclairages des monuments à Paris, qui rehaussent l'éclat des monuments par l'utilisation d’éclairages indirects et la mise en service des halogènes, ou encore aux désormais internationales Nuits Blanches qui ont pour buts de rendre la ville festive et colorée en mélangeant des activités artistiques et des installations lumineuses inhabituelles.

Le noctambule devient traducteur linguistique, social et spatial. Il faut dès lors se poser la question de la représentativité de ces acteurs nocturnes et leur mode d'évolution. La nuit est aussi un refuge ou un exil pour celles et ceux qui n'acceptent pas la société ou qui n'y sont pas acceptés. La nuit serait-elle alors une prétendue zone de non-droit qui recueille les marginaux ? Pourrions-nous parler de migrants sociaux qui franchissent les frontières de la nuit comme d'autres passent au-delà des limites d'un État ? Il faut penser la nuit en ville dans son ensemble et selon toutes ses représentations. Une approche comparative permettra de mieux comprendre le rôle de nos médias dans la création de cet imaginaire qui reste largement inexploré. Nous invitons des contributions qui  questionnent  et  problématisent  les perceptions et représentations externes ou internes de la ville et de la nuit dans le contexte de  champs de recherches multidisciplinaires : littératures, études urbaines, études  postcoloniales, architecture et urbanisme, cinéma, photographie, histoire, sociologie, communication.

 

Thèmes de réflexion possibles



• Les perceptions externes de la nuit et leurs représentations dans les médias et discours publics;

• Les approches interdisciplinaires explorant les représentations des territoires nocturnes ou les perspectives comparatives sur le sujet;

• Le rôle de différents médias (littérature, flm, photographie, presse écrite, télévision, etc.) dans la formation des images de la vie nocturne;

• Les interactions entre cadre physique et perception des lieux;

• Les différentes formes artistiques qui représentent la vie urbaine et la vie nocturne;

• Les approches comparatistes interrogeant les modes de vie en ville et de nuit à l’échelle internationale ;

• L'évolution des modes de vie des travailleurs nocturnes/de la prostitution/du monde festif de la nuit;

• L'évolution de l'éclairage urbain;

• Les pratiques d'urbanisme-lumière et les politiques temporelles telles que la

chronotopie;

Modalités

Les personnes désireuses de participer sont  priées d'envoyer le titre de leur communication accompagné d'un résumé (maximum 300 mots) et un CV (maximum 200 mots), rédigés en français ou en anglais. Les frais de séjour et de voyage des participants seront à leur charge.

Organisateur

Julien Walterscheid-Finlay, doctorant au département de littérature comparée de l'Université de Montréal : julien.walterscheid-finlay@umontreal.ca

 

Responsable : Julien Walterscheid-Finlay

 

Url de référence :
http://littco.umontreal.ca/accueil/

 

Adresse : Université de Montréal, Département de littérature comparée, pavillon Lionel- Groulx, 3150 Jean-Brillant, local C-8132-1 Montréal (Québec) H3T 1N8 CANADA

L'Espace et le quotidien dans le roman contemporain

Publié le 15/02/2013 à 16:33 par linka Tags : vie chez france roman nature mode littérature pensée

 

L’espace et le quotidien dans le roman contemporain

 

Appel à contribution

 

Information publiée le mardi 12 février 2013 par Ivanne Rialland (source : David Martens)



Date limite : 30 mars 2013



L’espace et le quotidien dans le roman contemporain



Dossier coordonné par Liesbeth François (KU Leuven) & María Paz Oliver (KU Leuven)

Interférences littéraires / Literaire interferenties, n° 13, juin 2014

 

À la faveur du spatial turn, les études littéraires ont souligné l’importance de l’espace comme mode de représentation des dimensions psychologiques, culturelles et sociologiques de la nature hu­maine (Soja 1989, Hallet & Neumann 2009). Elles ont dans le même temps fait apparaître la nécessité de repenser les oppositions qui structurent traditionnellement la représentation de l’espace (centre-pé­riphérie, urbain-rural, etc.), et qui furent remises en question par des courants de pensée liés à la post­modernité (Kaplan 1996). Dans le contexte d’une globalisation qui détermine, à l’échelle mondiale, un nouveau rapport à l’inscription spatiale des individus, des sociétés et des États, la littérature a elle aussi été affectée, en particulier dans la façon dont elle rend compte de l’expérience contemporaine de l’espace et, tout spécialement, de l’espace quotidien.

Ainsi, aujourd’hui, dans différentes traditions nationales, le récit interroge le présent immédiat dans ses dimensions spatiales. En témoignent, par exemple, les récits qui relèvent de l’ethnofiction (Augé 2011) : le regard s’y tourne vers l’ici et le maintenant pour enregistrer les détails de la vie quoti­dienne. On pensera également, dans la littérature espagnole des dix dernières années, au déplacement progressif vers le réel. Chez plusieurs écrivains (Galarza, Fabián Sasas, Luigi Amara, Mario Levrero et Roberto Merino), la critique a identifié une « pratique territoriale du quotidien » (Ludmer 2011). Celle-ci consiste en l’abandon de l’interprétation du passé récent au profit de narrations centrées sur l’immédiateté du présent. On observe une même tendance – avec de nombreuses variations – dans des récits de langue française (François Maspero, Annie Ernaux), anglaise (Teju Cole, Tao Lin) et allemande (Robert Walser, W. G. Sebald).

Tout un pan de la littérature de fiction des vingt-cinq dernières années offre ainsi une « repré­sentation ethnographique du présent » (Sarlo 2007), faisant apparaître l’hétérogénéité des temporalités et la diversité des types d’espaces qui caractérisent la quotidienneté de nos jours. Ces œuvres témoignent également des diverses transformations et tensions sociales qui se traduisent aujourd’hui dans l’expérience de l’espace. Elles expriment enfin une nouvelle expérience de l’espace, à la fois en représentant la routine et en rendant compte de déplacements à travers les espaces et les non-lieux qui forment le tissu de la vie quotidienne dans les sociétés à l’heure de la mondialisation (Augé 1986 & 1992).

La finalité du présent dossier de la revue Interférences littéraires/Literaire interferentiessera de réflé­chir aux différents modes en fonction desquels l’espace du quotidien se construit dans la fiction contemporaine. Il s’agira concrètement de se demander comment, de nos jours, la fiction fait œuvre de l’espace quotidien, c’est-à-dire mobilise ce qui, précisément en raison de son caractère commun et de sa supposée évidence, a longtemps été perçu comme parfaitement indigne de devenir matière de récit (Perec 1973, Felski 2000, Highmore 2002). Ce numéro visera ainsi à examiner comment une matière narrative qui, traditionnellement, est censée rester étrangère à la littérature, nourrit paradoxa­lement, ces dernières années, un courant particulièrement vivace de la production littéraire, à l’échelle mondiale.

Le dossier rassemblera de façon privilégiée des contributions qui combineront la réflexion théorique avec l’étude d’un cas concret ou des analyses comparatives de différentes œuvres. Les contributions pourront être écrites en anglais, en espagnol, en français, en allemand, en italien ou en néerlandais. Les propositions d’articles (entre 300 et 400 mots) sont à adresser à Liesbeth François (liesbeth.francois@arts.kuleuven.be) et à María Paz Oliver (maria.oliver@student.kuleuven.be) avant le 30 mars 2013. Les auteurs seront informés le 1er mai au plus tard de l’acceptation de leur proposition. Les articles, quant à eux, devront être envoyés pour le 1er septembre 2013 au plus tard. Ils seront évalués anonymement par deux lecteurs, selon le principe du peer-reviewed. La publication du numéro est prévue pour juin 2014.

 

Bibliographie indicative



Augé Marc, Un Ethnologue dans le métro(1986), Paris, Hachette, 1987.

Id., Non-lieux. Introduction à une anthropologie de la surmodernité, Paris, Seuil, 1992.

Id., Journal d’un SDF, Paris, Seuil, 2011.

de Certeau Michel, L’Invention du quotidien, Paris, Union Général d’Édition, 1980.

Felski Rita, « The Invention of Everyday Life », dans New Formations, n° 39, 1999–2000, pp. 15–31.

France, 1978-1979 y 1979-1980, trad. Patricia Wilson, Mexico, Siglo XXI Editores, 2005.

Raum und Bewegung in der Literatur. Die Literaturwissenschaften und der Spatial Turn, s. dir. Hallet Wolfgang & Neumann Birgit, Bielefeld, Transcript, 2009.

Highmore Ben, The Everyday Life Reader, London, Routledge, 2002.

« Raconter le quotidien aujourd’hui », dans Temps zéro, n° 1, s. dir. Huglo Marie-Pascale, 2007. [En ligne], URL : www.tempszero.contemporain.info/document68

Kaplan Caren, Questions of Travel. Postmodern discourses of displacement, Durham and London, Duke University Press, 1996.

Lefebvre Henri, Critique de la vie quotidienne, Paris, L’Arche, 1947.

Ludmer Josefina, « Literaturas postautónomas », dans Ciberletras. Revista de crítica literaria y de cultura, n° 17, 2007. [En ligne], URL : http://www.lehman.edu/faculty/guinazu/ciberletras/v17/ludmer.htm

Perec Georges, L’Infraordinaire, Paris, Seuil, 1989.

Sarlo Beatriz, « La novela después de la historia. Sujetos y tecnologías », dans Escritos sobre literatura argentina, Buenos Aires, Siglo XXI, 2007, pp. 471-482.

Sheringham Michael, « Attending to the Everyday : Blanchot, Lefebvre, Certeau, Perec », dans French Studies, n° 54, 2000, pp. 187-199.

Id., Everyday Life. Theories and Practices from Surrealism to the Present, Oxford, Oxford University Press, 2006.

Soja Edward, Postmodern Geographies. The Reassertion of Space in Critical Social Theory, London-New York, Verso, 1989.

 

 

Responsable : Liesbeth François (KU Leuven) & María Paz Oliver (KU Leuven)

 

Url de référence :
http://www.interferenceslitteraires.be/

 

Adresse : Faculteit Letteren Blijde-inkomststraat 21 B 3000 Leuven (Belgium)

 

 

EXPERIENCES OF TIME IN LITERATURE

Publié le 15/02/2013 à 16:15 par linka Tags : time representing imaging temporal paradoxes memory trau fee

 

Experiences of Time in Literature

 

Appel à contribution

 

Information publiée le lundi 4 février 2013 par Perrine Coudurier (source : Riikka Rossi)

 

Date limite : 28 février 2013



Call for Papers



Experiences of Time in Literature

7 - 8 May 2013, Helsinki, Finland



The conference explores different ways in which literature deals with the experience of time. How has the experience of time changed in literary history and how do different genres give expression to experiencing time? How have the three dimensions of time – the past, present and future – been manifested, examined and imagined in literature? A literary work expresses different forms of experiencing time through its characters, narrative strategies and its entire logic of construction. Time is also a central concept in history, philosophy, psychology, physics and other sciences, and the question of experiencing time can be productively theorized and conceptualized in terms that cross disciplinary boundaries. We invite papers on topics that may include but should not be limited to:

? Different ways of experiencing time in literature
? Experiencing, representing and imagining the past, present and future
? Memory, trauma, testimony
? Melancholy and nostalgia
? Periods and demarcations: histories of literature
? Time and temporality in poetry and poetics
? Narrated time, narration time, time in narrative studies
? Theories and concepts of time - multidisciplinary views
? Temporal paradoxes

Our keynote speakers are:

Colin Davis (Royal Holloway, University of London)
Andrew Gibson (Royal Holloway, University of London)
Martin Middeke (University of Augsburg)
Kuisma Korhonen (University of Oulu)
Liisa Steinby (University of Turku)

The keynote lectures will be in English. The languages of the parallel sessions are English, Finnish and Swedish.

Please send a proposal (max 300 words) for a 20 minute paper and a short biographical note to Hanna Lahdenperä  (flrs.conference@gmail.com) by 28 February 2013.

The conference fee is 80 e (the fee includes coffee/tea and pastries during the coffee breaks). The conference dinner will cost approximately 40 e.

Conference delegates are expected to organize their own travel and stay in Helsinki.

The conference is the annual research symposium of the Finnish Literary Research Society.

The conference is organized by:

The Finnish Literary Research Society (http://pro.tsv.fi/skts/inenglish.html)

The Finnish Doctoral Programme for Literary Studies (http://www.helsinki.fi/kituko/in_english/index.html)

The Academy of Finland research project “Literature and Time: Time, Modernity, and Human Agency in Literature” (http://www.hum.utu.fi/oppiaineet/yleinenkirjallisuus/en/research/literatureandtime.html)

The Emil Aaltonen research project “The Experience of History and the Ethics of Storytelling in Contemporary Arts” (http://www.hum.utu.fi/oppiaineet/yleinenkirjallisuus/en/research/experienceofhistory.html)

 

Responsable : The Finnish Literary Research Society

 

Ecriture de l'espace, Espace de l'écriture.

Publié le 05/01/2013 à 15:37 par linka Tags : anime littérature cadre texte éléments extra

 

L’écriture de l’Espace et espace de l’Écriture dans les littératures francophones et méditerranéennes

Appel à contribution

nformation publiée le samedi 27 octobre 2012 par Matthieu Vernet

(source : ATALLAH Mokhtar)

 

Date limite : 30 juin 2013

 

Appel à contribution pour un ouvrage collectif



PNR : Les représentations linguistiques et socioculturelles des imaginaires méditerranéens

L’écriture de l’Espace et espace de l’Écriture dans les littératures francophones et méditerranéennes



Argumentaire



Si le terme « écriture » est inhérent à la réflexion sur la littérature depuis son antique institutionnalisation [Cf. passage de l’oral à l’écrit], le concept « espace » demeure une exhortation assez particulière pour la relance de l’activité « lectorale » de l’« Imaginaire », qui s’explique par la prospection liminaire de l’activité « scriptorale » de l’objet littérature, d’où l’affrontement perpétuel du couple Ecrivain-Lecteur selon les stratégies de l’intangible et du stéréotype.

Formellement, les hypothèses les plus admises sur la notion d’« espace » réfèrent non seulement au corps des textes répartis sur l’in-foliodes oeuvres scripturaires, avec tout leur cortège de syndromes de « page blanche », mais aussi à l’élément extra-textuel concrètement observable, qui fascine les écrivains.

Cette réflexion sur l’« écriture » et l’« espace » qui s’inscrit doublement dans le cadre de l’analyse littéraire rejette toute restriction et ne se limite pas à la simple élucidation du processus de composition d’un texte. Dans cette perspective, deux axes d’étude y affèrent :

1ère elle devrait, outre nos interrogations sur la forme du récit, porter sur les éléments spécifiques, inhérents aux affects et à la curiosité du lecteur qui appréhende le fait littéraire comme une activité aussi bien ludique que culturelle et symbolique ;

2ème elle nous permettrait, postérieurement à une approche systématique de l’énonciation, de pénétrer dans l’espace de la langue en emploi selon des procédés  sociologiques et / ou anthropologiques.

L’invitation au débat sur cette problématique qui anime la controverse universitaire, implique aussi bien les enseignants que les jeunes chercheurs.

Les collègues désireux de participer sont priés d’envoyer leurs propositions avant le 30 juin 2013  à l’adresse électronique suivante :

ataladz@yahoo.fr

 

Dr.  Mokhtar ATALLAH

Université Abd el Hamid ibn Badis de Mostaganem

 

Responsable : ATALLAH Mokhtar

 

Url de référence :
http://www.univ-mosta.dz/

 

Adresse : Université Abd el Hamid ibn Badis Faculté des Lettres & des ArtsDépartement de français27000 Mostaganem Algérie

Création, recréation et distorsion de l'image

Publié le 05/01/2013 à 15:20 par linka Tags : image monde création musique soi travail littérature peinture texte

 

(ACLF)

Création, recréation et distorsion de l'image dans les littératures francophones

Appel à contribution

Information publiée le vendredi 4 janvier 2013 par Vincent Ferré (source : stefania Cubeddu)

Date limite : 15 février 2013



Colloque annuel

ACLF: Association Chercheurs en Littératures Francophones

Avec le soutien du CIEF: Centre International d’Études Francophones

 

Création, recréation et distorsion de l’image dans les littératures francophones

 

14 et 15 juin 2013

 

Dans un monde de plus en plus influencé par les représentations visuelles, la littérature en tant qu’expression privilégiée de l’homme et des humanités se positionne et évolue dans un rapport étroit à l’image. Création marquée par l’œil de l’écrivain, l’œuvre littéraire élabore et propose au lecteur des images comme représentations du monde, de soi et de l’autre. En ce sens, les images mises en discours, façonnées et véhiculées par la littérature sont susceptibles d’être déformées par la subjectivité et l’intention de l’écrivain.

Si l’on peut considérer la littérature comme un corps textuel, l’œil, tant du point de vue de l’image décrite que de ses « re-présentations », fait état de distorsions à plusieurs degrés, qui sont autant de significations sémantiques et graphiques. Le texte se fait corps de passage des images, du groupe social et de l’auteur lui-même, livrant au lecteur une image distendue, déformée. À travers quels procédés discursifs ces images, passées au prisme du corps textuel, sont-elles « rendues » au monde ? Quel pouvoir leur attribuent les écrivains ? Quels rapports entretient la littérature avec les autres expressions artistiques qui se tournent naturellement vers l’élaboration des images ?

 

Les littératures francophones ont été depuis leur naissance des témoins perméables de grands bouleversements du monde. Que ce soit pendant les périodes de découverte guidée par les mouvements colonisateurs ou lors des changements majeurs qu’ont connus les sociétés tout au long du XXe siècle, les écrivains francophones ont porté leur regard sur les imaginaires. L’extrême contemporain dans lequel s’inscrivent ces productions littéraires confirme la possibilité d’y étudier l’évolution continue du traitement textuel de l’image.

 

Voici quelques pistes de réflexion :

 

- Approches théoriques : discours et mise en texte dans les représentations de l’image dans la littérature et les arts, quelle théorie pour penser l’image en littérature ?

- Image et psychisme dans le texte littéraire : images de l’inconscient, hallucinées, ou façonnées par la schizophrénie, l’expression de l’aliénation par le biais de l’image.

 

- L’écriture littéraire comme image métatextuelle : entre texte et calligraphie, le corps textuel en mouvement, la création d’une mise en abyme comme image textuelle.

 

- La littérature et les arts tournés vers l’image : la théâtralité du texte littéraire, l’aller-retour entre le texte littéraire et l’expression cinématographique, l’hypotypose comme expression littéraire de la peinture.

 

- Musique et récit : élaboration de la synesthésie, écriture, musique et oralité dans la construction d’une image.

 

- Littérature, documentaires et reportages : le travail de déconstruction et/ou reconstruction du réel ; la force du récit dans les images d’époque ; la photographie : récits d’images fixes ?

 

La publication des actes du colloque est envisagée.

 

Les propositions (300 mots), accompagnées d'une notice bio-bibliographique, sont à envoyer, au plus tard le 15 février 2013, à Claudia Canu et Victoria Famin, à l’adresse suivante :

 

colloque.aclf@gmail.com

 

Une fois la proposition acceptée, les frais d'inscription au colloque, de 50 €, sont à envoyer à l'ordre de l'ACLF, 1, rue Victor Cousin, 75005 Paris.

 

 

Responsable : ACLF et CIEF

 

Adresse : ACLF1, rue Victor Cousin 75005 Paris

La corrélation temps-espace dans le roman de Mongo Beti

Publié le 28/04/2012 à 01:04 par linka Tags : vie création monde roman société littérature mode texte afrique lecture extrait

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            

EXPOSÉ LIMINAIRE

 de la soutenance en vue de l’obtention du grade de Philosophiae Doctor (PhD)

de l’Université de Bergen

Spécialité : Littérature francophone

Titre de la thèse

 

LA CORRELATION TEMPS-ESPACE DANS
L’ŒUVRE ROMANESQUE DE MONGO BETI

Parcours chronotopique de Ville cruelle, Perpétue

etBranle-bas en noir et blanc 

 

Directeurs de thèse :

 -ProfesseurHelge Vidar HOLM, Université de Bergen, Norvège

- Maître de conférences Joseph OZELE OWONO, École Normale   Supérieure -  Université  de Yaoundé I, Cameroun

 

Membres du jury:

- Présidente: Maître de conférences Margery VIBE SKAGEN, Université de Bergen, Norvège

- 1er opposant:Professeur Xavier GARNIER, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3

 - 2e opposant: Maître de conférences Auguste OWONO-KOUMA, École Normale Supérieure - Université  de Yaoundé I, Cameroun

Modérateur:

 Maître de Conférences Harald ULLAND, Université de Bergen, Norvège                       

Candidat: Lin Bernard NKA

  

 Bergen, décembre 2011

 Extrait:

           Notre choix de mener une étude sur le chronotope s’inscrit dans la mouvance du Spatial Turn postmoderniste, le tournant de la « spatialisation » à la « production de l’espace », une approche qui tend à mettre en lumière la dynamique de l’œuvre d’art, du roman pour ce qui nous concerne, comme création spatio-temporelle, et offre des perspectives nouvelles à la recherche sur la concrétisation du temps dans l’espace.

Notre découverte du concept bakhtinien de chronotope et de son développement dans Les soleils des indépendances d’Amadou Kourouma pendant notre cycle de Master nous a incité à relever le défi de combler le vide heuristique dû à la quasi absence d’études sur le chronotope dans le roman de Mongo Beti, écrivain pourtant le plus étudié dans son pays, en cherchant à mettre en lumière des instances romanesques présentant des dialectiques susceptibles d’enrichir le concept de chronotope.  

Pour y parvenir, nous avons emprunté à l’herméneutique littéraire la méthodologie de la lecture chronotopique spécifiquement adoptée par Tara Collington (2006) à la suite de Paul Smethurst (2000) auteur de Reading Time and Space). Pour soutenir nos analyses, nous avons mis à profit les travaux de Philippe Laburthe-Tolra sur la société Beti du Cameroun et ceux de spécialistes dans les domaines relatifs aux chronotopes relevés. L’incursion dans la dimension culturelle du contexte nous a permis de développer dans le texte des valeurs chronotopiques mises en évidence par des représentations socioculturelles.   

Les trois romans sur lesquels nous avons choisi de mener notre étude répondent au principal critère de leur place historique, biographique et dramatique. Historiquement, chacun d’eux représente une époque: la colonisation, la dictature postindépendances et la mondialisation.

Biographiquement, nous avons choisi le tout premier roman, un roman du milieu de la carrière et le dernier roman publié du vivant de l’auteur. Au plan dramatique, chacun des romans rend compte d’un état de l’Afrique dans le parcours de ses rapports avec l’Occident; les titres en sont significatifs:

Ville cruelle = l’Occident en Afrique, l’ère de la cruelle désillusion de la « civilisation », Perpétue et l’habitude du malheur = L’Afrique de l’autodestruction où le malheur devient un mode de vie, Branle-bas en noir et blanc = le monde en Afrique ou l’Afrique de la globalisation.

 Lin Bernard NKA

 

(Dé)placements: le corps et l’espace

Publié le 06/04/2012 à 21:51 par linka Tags : mort news cadre littérature voyage texte

(Dé)placements: le corps et l'espace

Appel à contribution

Information publiée le mercredi 4 avril 2012 par Alexandre Gefen (source : Sarah Jacoba)

Date limite : 31 juillet 2012

Colloque estudiantin interuniversitaire

  Appel de communications

 L’Association des étudiant(e)s de 2ème et 3ème cycles des départements d’études françaises des universités Western Ontario, Queen’s, Waterloo et du Québec à Montréal vous invitent à soumettre des propositions de communications sur le thème « (Dé)placements: le corps et l’espace ».

 Depuis le vingtième siècle, le corps est un sujet de prédilection qui a fait couler beaucoup d’encre : on a voulu en marquer l’existence dans le cadre de l’acte d’écriture, en faire le champ de bataille de luttes idéologiques, l’effacer même, et avec celle de l’auteur, célébrer sa mort et son absence. Le corps n’est-il pas ce grand absent duquel la parole est détachée, arrachée, fixée sur la page? Comment réconcilier cette chose mobile avec le texte littéraire, cette chose figée, inchangeable autrement que par l’oubli? Le corps, bien sûr, c’est aussi ce point dans l’espace qui correspond ou non avec le lieu de l’énonciation. Et au-delà, les lieux eux-mêmes, ceux que l’on habite, lieux humains dans lesquels nous sommes en transit, captifs dans l’espace et dans le temps; les lieux, aussi, que l’on représente, que la littérature donne à voir et, dans les meilleurs des cas, nous donne peut-être à habiter. Comment les lieux apparaissent-ils? Comment, parfois, disparaissent-ils aussi?

 Les présentations en français, portant sur des sujets touchant aux études littéraires, aux arts, à la linguistique et aux sciences humaines, seront d’une durée maximale de vingt minutes (approximativement 2 500 mots ou dix pages à double interligne). Voici une liste non exhaustive de pistes de réflexion qui peuvent être abordées :

 •Le lieu et le non-lieu de l’énonciation;

•La littérature de voyage et d’exil;

•L’espace urbain et l’espace rural;

•L’errance et l’oisiveté;

•La littérature migrante;

•Le pays imaginaire et l’imaginaire du pays;

•L’esclavage ou l’exploitation;

•Le corps comme espace idéologique;

•L’adaptation d’oeuvres littéraires (cinéma, théâtre, photographie, chanson);

•Le chronotope (l’espace-temps du récit);

•Le sensualisme et le naturalisme;

•L’érotisme et la sexualité;

•Le corps féminin;

•Le mysticisme et l’espace intérieur;

•La médecine, la maladie et la mort;

•L’espace et le corps en transition, l’espace et le corps de transition;

•La communication et l’isolement;

•La revenance, la hantise et la folie.

Les propositions de communication (250 mots à double interligne) accompagnées d’une notice biographique (précisant l’état actuel de vos recherches, vos champs d’intérêt, de même que votre université d’attache et votre programme d’études) doivent être envoyées par voie électronique avant le 31 juillet 2012 à l’adresse suivante: colestud@queensu.ca. Dans la mesure du possible, précisez le cadre théorique de votre recherche. Un numéro de la Revue Frontenac, liée au Département d’études françaises de l’université Queen’s, sera consacré à la publication des actes du colloque.

 Le colloque se tiendra à l’université Queen’s les 27 et 28 octobre 2012.

 Responsable : Sarah Jacoba

 Url de référence :

http://www.queensu.ca/french/news/speakers.html

 Adresse : Department of French Studies Kingston Hall, room 301 Queen's University Kingston, ON K7L 3N6 Tél : 613-533-2090 Télécopieur : 613-533-6522

Source: Fabula

Le Français dans les établissements scientifiques

Publié le 06/04/2012 à 21:38 par linka Tags : colloque enseignement bonne francais formation scientifique france roman littérature maroc

L'enseignement du Français dans les établissements universitaires de formation scientifique, état des lieux et perspectives

Appel à contribution

Information publiée le samedi 31 mars 2012 parAlexandre Gefen(source :Awatif BEGGAR)

Date limite : 30 mai 2012

Appel  à communication

         Le colloque sur « l’enseignement du Français dans les établissements universitaires de formation scientifique, état des lieux et perspectives » aura lieu les 22 et 23 novembre 2012 à la faculté des sciences-Meknès. L’objectif de cette manifestation est de rassembler enseignants, chercheurs et concepteurs de manuels de renforcement linguistique pour mener une réflexion sur les programmes, les acquis, les obstacles et les perspectives pédagogiques de l’enseignement du Français pour un public scientifique à l’université.

 Argumentaire

A l’université marocaine, la maîtrise de la langue française constitue une condition nécessaire pour la saisie et la compréhension des contenus disciplinaires et, à terme, pour une bonne intégration dans le marché de l’emploi. C’est pour ces raisons que le renforcement linguistique occupe une place de choix dans le programme d’urgence 2009-2012, réalisé par le Ministère de l’Education Nationale et de L’Enseignement Supérieur. Dans ce sens, plusieurs efforts ont été déployés pour l’élaboration de tests de positionnement et de manuels ainsi que pour la mise en place de centres de ressources linguistiques…

Trois ans après l’application de ce plan, où en sommes-nous dans l’enseignement de la langue ? Les objectifs fixés ont-ils été atteints ? Quelles sont donc les perspectives d’avenir ?

L’organisation de ce colloque vient à point nommé pour dresser un bilan et entamer une réflexion concernant les conditions et les possibilités d’affinement et de perfectionnement de ce qui a été jusqu’ici réalisé. Un intérêt particulier sera accordé aux établissements          scientifiques pour les raisons suivantes :

  • Cibler les filières scientifiques pour réaliser un bilan  précis et efficace.
  • Rechercher  des propositions pratiques et applicables par rapport au profil du public-cible.

         Ainsi les trois principaux thèmes proposés aux contributeurs sont :

1. Les choix didactiques et les approches pédagogiques mis en oeuvre dans les établissements universitaires de formation scientifique :

         Il s’agira de s’interroger sur le choix de ces approches et sur leur mise en application pour dresser un bilan des expériences et des activités réalisées dans les établissements scientifiques.

Ainsi, un intérêt particulier sera accordé aux programmes de langue destinés aux filières scientifiques : quels sont ces programmes ? Permettent-ils  de combler les lacunes des étudiants ? Quels sont les obstacles rencontrés dans leur mise en oeuvre ? Comment peut-on surmonter ces obstacles pour aider les étudiants à maîtriser la langue française ?

2. Le français sur objectifs universitaires (FOU) :

Quelles sont les spécificités de ce concept ? Quelles sont les modalités de son articulation avec le français sur objectif spécifique et le français de spécialité, à savoir le français scientifique ? Quelles notions et quelles démarches pour l’acquisition de compétences professionnelles ?

3. Les NTIC et l’enseignement de la langue française :

Comment les nouvelles technologies de l’information et de la communication au service de l’enseignement peuvent-elles optimiser une mise à niveau en langue française pour un public scientifique ?

Comité scientifique :

Présidence du comité scientifique :

Pr. Mohamed ESSAOURI, Professeur de l’Enseignement Supérieur, MAROC

Membres du comité scientifique :

Pr. Abderrahmane TENKOUL, Président de l’université Ibn Tofail- Kénitra, MAROC
Pr. Malika BAHMAD, Enseignant-chercheur en linguistique appliquée, Université Ibn Tofail-Kénitra, MAROC

Pr. Awatif BEGGAR, Enseignant-chercheur en langue et communication, Université Moulay Ismaïl, MAROC

Pr. Naïma EL BEKRAOUI, Enseignant-chercheur en linguistique appliquée,   Université Hassan II  Mohammedia-Casablanca, MAROC

Pr. Amal CHEKROUNI, Enseignant-chercheur en linguistique, Université Moulay Ismail, MAROC

Pr. Jean-Marc DEFAYS, Directeur de l’Institut Supérieur des Langues Vivantes, Université de Liège, BELGIQUE

Pr. Zohra LHIOUI, Professeure de l'Enseignement Supérieur, Chef de département de Langue et Littérature françaises, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Université Moulay Ismaïl, MAROC

Pr. Jean-Marc MANGIANTE, Maître de conférences en linguistique et Français Langue Etrangère, Université d’Artois, FRANCE

Pr. Chantal PARPETTE, Maître de conférences en didactique du Français Langue Etrangère, Université Lumière-Lyon 2, FRANCE

Pr. Mounia Aisha SEBANE, Maître de conférences en didactique, Responsable du CEIL, Université de Mascara, ALGERIE

 Responsable :Awatif BEGGAR

 Url de référence :http://colloque-umi.on.ma

 Adresse : Faculté des sciences, Zitoune, Meknès, MAROC

 

Source: Fabula

Poétique et politique du lieu dans la pastorale

 

Poétique et politique du lieu dans la pastorale

Poetics and Politics of Place in Pastoral

 

Appel à contribution

 

Information publiée le mardi 14 juin 2011 parIvanne Rialland

(source :Thomas Pughe et Bénédicte Chorier-Fryd)

 

Date limite : 10 septembre 2011

 

La pastorale n'est pas morte. Depuis longtemps inspiration majeure dans le champ littéraire de langue anglaise, depuis le théâtre élisabéthain jusqu'aux Romantiques anglais ou aux Transcendentalistes américains, elle s'écrit encore dans les fictions contemporaines de la nature aussi bien que des anti-pastorales qui remettent en question le dialogue idéal de l'homme et de la nature.

Ce colloque portera plus précisément sur la question du lieu dans les oeuvres pastorales, qu'elles soient textuelles, musicales ou plastiques : il y a autant de variantes d'Arcadie qu'il y a de pastorales. Spécialistes de littérature, d'études culturelles, d'histoire de l'environnement, de cinéma ou d'art, les participants seront invités à réfléchir aux enjeux poétiques aussi bien qu'idéologiques qui sous-tendent la représentation des lieux de la pastorale et pourront suivre, entre autres, ces quelques pistes de réflexion :

- Idylle, églogue, comédie pastorale—la pastorale se décline en genres, mais se traduit aussi dans une certaine façon d'approcher les lieux ; qu'est-ce qui, dans le rapport au lieu et à l'environnement, fonde le pastoralisme ?

- La place du régionalisme, ou du localisme : dans quelle mesure la pastorale peut-elle être à la fois ancrée dans un lieu (rural, bucolique, parfois idyllique) et tendre de façon nostalgique vers l'ailleurs d'un âge d'or révolu ? Quel est le rapport entre le local et l'universel dans la pastorale ?

- La pastorale est-elle nécessairement associée à un lieu singulier ? Y a-t-il des pastorales nomades, dans lesquelles l'espace et le voyage remplaceraient le lieu ?

- Quoique souvent méprisée pour son sentimentalisme et sa tendance à l'allégorie, la pastorale peut aussi être pratique et concrète (explorer le lien entre le fermier et la terre, évoquer le destin d'un lieu particulier). Comment la pastorale passe-t-elle de l'espace allégorique à des lieux spécifiques ?

- Le lieu de la pastorale est un refuge, une retraite qui permet de s'isoler du monde, voire de le fuir. Quels rapports l'espace de la pastorale entretient-il avec son contexte (la cour, la ville, le monde industrialisé...) ?

- La critique lit souvent la pastorale comme l'expression d'une résistance aux hégémonies—les questions de domination sociale et de genre ont-elles une pertinence pour la construction du lieu de la pastorale ? Dans quelle mesure ces rapports hégémoniques peuvent-ils faire basculer la scène pastorale vers l'anti-pastorale?

- Au-delà du monde rural traditionnellement associé aux motifs pastoraux, d'autres lieux (urbains ou suburbains, coloniaux, ou extraterrestres) peuvent-ils devenir pastoraux? Quels sont les enjeux esthétiques et idéologiques du déplacement des lieux traditionnels de la pastorale vers d'autres types d'espaces ?

Toutes les communications seront en anglais.

Envoyez vos propositions de communication (300 mots, accompagnés d'une brève présentation de l'auteur) à Thomas Pughe (thomas.pughe@univ-orleans.fr) et Bénédicte Chorier-Fryd (bfryd@univ-poitiers.fr) avant le 10 septembre 2011.

Ce colloque est organisé dans le cadre de l'opération transversale « échos de la pastorale dans les littératures de langue anglais », qui rassemble des chercheurs des universités d'Orléans (REMELICE), Poitiers (FORELL B1), La Rochelle, et Limoges.

Responsable :Thomas Pughe et Bénédicte Chorier-Fryd

Adresse : Faculté des Lettres, langues et sciences humainesUniversité d'Orléans 10, rue de Tours B.P. 46527 45065 Orléans Cedex 2

 

Pour la version intégrale de l'annonce, suivre le lien

http://www.fabula.org/actualites/poetics-and-politics-of-place-in-pastoral_45289.php

Ville, representations et identites francophones

Publié le 25/05/2011 à 01:01 par linka Tags : vie coeur création histoire loisirs

Ville, représentations et identités francophones: Ottawa

 

Appel à contribution


Information publiée le mardi 3 mai 2011 par Bérenger Boulay

(source : Lucie Hotte)

 

Date limite : 30 juin 2011

Penser la ville

Ottawa, lieu de vie français

Colloque du Chantier Ottawa

 

(CRCCF), la Chaire de recherche sur la francophonie et les politiques publiques et la Chaire de recherche

sur les cultures et littératures francophones du Canada, organisé par le Centre de recherche en civilisation canadienne-française

Issu du Chantier Ottawa, le colloque vise à mieux connaître cette capitale de la vie française qu'est Ottawa : sa population, ses institutions, ses assises juridiques et politiques, sa culture.

Croisant études synchroniques et diachroniques, il portera sur les processus qui concourent à la consolidation d'un espace francophone à Ottawa et à son inscription dans la ville. Le leadership francophone dans le domaine municipal, depuis le

logement et les services sociaux jusqu'à la culture et les loisirs, sera au centre de la réflexion, à laquelle sont conviés les chercheurs

tant universitaires qu'issus des milieux gouvernementaux et communautaires. Le colloque fait partie intégrante des étapes préparatoires aux États généraux de la francophonie d'Ottawa.

 

Le colloque privilégiera trois axes inter disciplinaires de réflexion:

 

Ville, représentations et identités francophones

Les images d'Ottawa comme lieu de vie français ainsi que les identités particulières qu'elles nourrissent ont une profonde

charge symbolique. La littérature, et plus largement les arts, de même que les médias en sont les principaux véhicules. Mais ces

images et ces identités particulières sont aussi repérables dans d'autres discours, produits ici ou ailleurs. Le colloque fera une place d'autant plus grande à la culture, ainsi qu'aux institutions qui la portent, qu'elle est un des principaux lieux de création et d'affirmation du français dans la ville.

 

Les lieux et les espaces du français

La présence française à Ottawa s'inscrit dans un éventail de lieux

où s'est construite son histoire. Tant ces lieux que les quartiers

francophones de la ville retiendront l'attention du colloque en

tant qu'instruments privilégiés du dynamisme communautaire.

Leurs transformations récentes, leurs capacités d'offrir aux francophones

une vie de qualité, dans leur langue, au sein d'institutions

qu'ils auront érigées tiendront une place importante dans

cette partie du colloque.

 

Le français et les francophones dans la vie publique

Le partage du territoire au quotidien avec une majorité anglophone

plus ou moins sensible aux besoins et aspirations des francophones

d'Ottawa suscite de multiples tensions. Le colloque

s'intéressera ainsi à la présence du français dans l'espace public, à

la participation des francophones à la gouvernance des institutions

municipales et régionales, au pouvoir qu'ils exercent dans

ces différentes instances. Les politiques et programmes eu égard

au bilinguisme municipal et les enjeux de la reconnaissance de la

communauté francophone par la Ville seront aussi au coeur des

discussions.

 

L'objectif est de faire état, pour chacune de ces trois grandes thématiques,

de recherches menées dans une perspective historique

et d'analyses contemporaines. L'attraction exercée par Ottawa

sur l'Outaouais québécois, dont les effets sur les pratiques individuelles

et institutionnelles sont majeurs, est une question qui

sera analysée au colloque. Enfin, les études comparatives entre

Ottawa et d'autres lieux de vie français en Ontario, au Canada

ou à l'échelle internationale sont aussi bienvenues.

Le colloque cherchera à dégager le sens que prennent ces différents

travaux pour le devenir de la communauté francophone

d'Ottawa.

 

Prière d'acheminer vos résumés de 250 mots d'ici le 30 juin 2011 à

l'adresse suivante :

crccf@uOttawa.ca

 

Pour toute information, veuillez communiquer avec l'un ou l'autre

membre du comité organisateur :

Anne Gilbert :

agilbert@uOttawa.ca

Linda Cardinal :

linda.cardinal@uOttawa.ca

Lucie Hotte :

lucie.hotte@uOttawa.ca

Université d'Ottawa • 3 et 4 novembre 2011

 

Responsable : Anne Gilbert

 

Url de référence :
http://www.crccf.uottawa.ca/

 

Adresse : Centre de recherche en civilisation canadienne-française Université d'Ottawa,Ottawa, ONTARIOK1N 6N5